Si je veux



Baiser avec un type dont on sait qu au mieux il sera un ami.
Prendre un café en terrasse juste pour en respirer l arōme.
Vivre seule pour ne pas avoir mal.
Mais vivre.
Modifier les modalités, les règles, dépasser sa pensee, ses limites, sa foi.
S inscrire au tableau du moment.
Feindre la joie, la sérénité, ne pas se perdre, ne pas perdre.
S'envoyer en l air, redescendre, atterrir, se laisser toucher le corps et non le coeur. Si par mégarde le coeur est touché, lécher sa plaie, cicatriser à la sueur de sa détermination. Le mental est fort. La berceuse n'agit pas, le conscient intact, l'inconscient suit.  Garder le cap. Un mardi au soleil, qui dit mieux, qui fait mieux, se fendre d'un sourire coûte que coûte. 
Athlète au niveau d'une vie. 
Entrainement intensif, je ne lache rien. Une pause? La mort sera ma pause et l'essouflement ne pointe pas le bout de son nez. Au hasard des jours, des matins, et quels matins, un museau s'aventure. Partie sensible quand on tape dessus. Je porte un coup, fort, puissant. Dégage l'énergie, déploie la force, le concentré vital. La survie est innée, les choix sont variés, varient, au gré des envies. La tête haute survoler, ne pas prendre, prendre, s'inspirer, respirer, oui mais alors un grand coup.
Le savoir, la liberté. 
Le voir, l'assimiler, apprendre, s'apprendre, s'élever encore et encore, démonter les acquis, se faire surprendre,  agir. Réagir.
La réaction surprend aussi. 
Le coeur, la raison, dans un baluchon porté sur l'épaule. 
Se taire ? Ecrire...

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